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Recherche par auteur : Kern-Boquel, Anne

2 résultats.

Durée : 5h. 54min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 65956
Résumé:Les grands écrivains font-ils de bons amis ? Voici treize histoires d'amitié qui ont marqué à jamais l'histoire de la littérature. Tolstoï et Tourgueniev peuvent se provoquer en duel un jour et tomber dans les bras l'un de l'autre le lendemain. C'est assis à la même table que Cocteau et Radiguet, le temps d'un été en bord de mer, écrivent certaines de leurs plus belles pages. La rivalité de Virginia Woolf et de Katherine Mansfield n'a d'égale que leur extraordinaire complicité. L'"amitié indélébile" qui lie Senghor à Césaire dure soixante-dix ans et balaie tous les différends. Celle de Ginsberg et Kerouac a toute l'intensité de la génération "beat". C'est par un oeil au beurre noir que s'achève le compagnonnage de García Márquez et de Vargas Llosa. Quant à Goethe, à la fin de sa vie, il conserve sur une étagère de son bureau la plus précieuse des reliques : le crâne de Schiller, son alter ego disparu des années plus tôt. Rencontres étonnantes, brouilles passagères, deuils insurmontables, moments de grâce et de créativité partagés, ces amitiés d'écrivains, hautes en couleur et tout en tendresse, illustrent avant tout la force de ce qui nous lie les uns aux autres.
Lu par : Nicole Roche
Durée : 7h. 37min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 25527
Résumé:Dans la lignée de l'Histoire des haines d'écrivains, avec la même verve et une pluie d'anecdotes, ce livre raconte comment les parents d'écrivains du XIXe et du XXe siècle ont réagi à la vocation de leurs rejetons. Pour beaucoup, qui rêvaient d'un métier sérieux ou d'un avenir solide, c'est la disgrâce absolue : jules Renard n'est qu'un " chieur d'encre " aux veux de sa mère ; le père de Nerval finit par rompre avec lui. Quant à la mère de Marguerite Duras, elle se désespère : " Tu es faite pour le commerce ! " Car, insiste Mine Gide, il faut bien trouver de quoi " mettre la poule au pot ". D'autres encore sont scandalisés, ou s'agacent d'une imagination jugée débordante. " Poulou n'a rien compris à son enfance ", s'écrie la mère cle Sarine après avoir lu Les Mots. Certes, tous les parents n'ont pas été hostiles : Honoré a souffert sa vie durant de ses rapports avec la terrible Mme Balzac, qui exécrait ses premiers romans, mais il a eu le réconfort d'être le fils de son père ; un Théophile Gautier, une Marguerite Yourcenar ont été encouragés dès l'affirmation de lem- vocation. Ce soutien frôle parfois la cocasserie pure : quand, emporté par l'inspiration, Lamartine célébra dans un poème le lierre majestueux, mais imaginaire, qui recouvrait la maison familiale, sa mère s'empressa d'en planter un, afin que nul ne pût prendre Alphonse en défaut... Peur de la déchéance sociale, fierté face au succès, rejet d'un milieu qu'on connaît mal, incrédulité, dévotion ou indifférence : souvent savoureuses, ces réactions à l'irruption de la littérature dans une vie nous font plonger dans l'intimité de ces familles à la lois si lointaines et si proches.